Auteurs
Nada REJEB
Lassaâd MEZGHANI
Betrand QUÉLIN
Résumé
La Knowledge-Based View de la firme reconnaît l’importance des connaissances pour la construction d’un avantage compétitif par les firmes. Toutefois, du fait de leur taille et de leur capacité limitée, les PME isolées font face à de grandes difficultés pour s’approprier les connaissances nécessaires à leur compétitivité. La mise en réseau de ces entreprises permet de mettre en commun leurs potentiels et de surmonter par conséquent, les difficultés liées à leur manque de ressources. En Tunisie, les consortiums d’exportation apparaissent comme une forme possible de concrétisation de cette vision. Il s’agit d’une alliance volontaire d’entreprises dont l’objectif est de promouvoir les biens et services de leurs membres à l’étranger et de faciliter l’exportation de leurs produits grâce à des actions communes.
La littérature révèle que les relations interpersonnelles apparaissent d’une grande importance pour le transfert inter-firmes de connaissances. Cet article propose un modèle conceptuel qui explicite les mécanismes par lesquels le réseau personnel du dirigeant influence le transfert inter-firmes de bonnes pratiques. Il est proposé que le réseau personnel facilite l’accès du dirigeant aux ressources stratégiques d’une part, et améliore sa capacité d’absorption des connaissances externes d’autre part.
Dans cette recherche, on intègre deux champs théoriques différents : la littérature sur les réseaux sociaux (basée sur les théories du capital social) et la littérature sur l’apprentissage organisationnel (basée sur la Resource-Based View). Cette intégration constitue un moyen d’enrichissement mutuel pour les deux perspectives qui traitent séparément des réseaux interorganisationnels.
Il s’agit d’établir des ponts entre l’approche stratégique et l’approche sociale des relations inter-organisationnelles en vue d’offrir une meilleure compréhension des transferts inter-firmes des connaissances. Notre ambition ultime est de contribuer à la réduction de l’écart entre ces deux perspectives théoriques et de participer aux fondements d’une théorie des réseaux inter- organisationnels.
Auteurs
Nada REJEB
Lassaâd MEZGHANI
Betrand QUÉLIN
Résumé
La Knowledge-Based View de la firme reconnaît l’importance des connaissances pour la construction d’un avantage compétitif par les firmes. Toutefois, du fait de leur taille et de leur capacité limitée, les PME isolées font face à de grandes difficultés pour s’approprier les connaissances nécessaires à leur compétitivité. La mise en réseau de ces entreprises permet de mettre en commun leurs potentiels et de surmonter par conséquent, les difficultés liées à leur manque de ressources. En Tunisie, les consortiums d’exportation apparaissent comme une forme possible de concrétisation de cette vision. Il s’agit d’une alliance volontaire d’entreprises dont l’objectif est de promouvoir les biens et services de leurs membres à l’étranger et de faciliter l’exportation de leurs produits grâce à des actions communes.
La littérature révèle que les relations interpersonnelles apparaissent d’une grande importance pour le transfert inter-firmes de connaissances. Cet article propose un modèle conceptuel qui explicite les mécanismes par lesquels le réseau personnel du dirigeant influence le transfert inter-firmes de bonnes pratiques. Il est proposé que le réseau personnel facilite l’accès du dirigeant aux ressources stratégiques d’une part, et améliore sa capacité d’absorption des connaissances externes d’autre part.
Dans cette recherche, on intègre deux champs théoriques différents : la littérature sur les réseaux sociaux (basée sur les théories du capital social) et la littérature sur l’apprentissage organisationnel (basée sur la Resource-Based View). Cette intégration constitue un moyen d’enrichissement mutuel pour les deux perspectives qui traitent séparément des réseaux interorganisationnels.
Il s’agit d’établir des ponts entre l’approche stratégique et l’approche sociale des relations inter-organisationnelles en vue d’offrir une meilleure compréhension des transferts inter-firmes des connaissances. Notre ambition ultime est de contribuer à la réduction de l’écart entre ces deux perspectives théoriques et de participer aux fondements d’une théorie des réseaux inter- organisationnels.
Auteurs
Karim MEZGHANI
Lassaâd MEZGHANI
Résumé
La question des déterminants de l’alignement stratégique des TI/SI continue à susciter des intérêts. Seulement, plusieurs recherches se concentrent sur l’apport des responsables TI/SI dans la conduite de l’alignement au détriment du rôle que peuvent jouer les responsables des affaires à ce sujet. En effet, bien que ces responsables soient considérés comme ayant des apports pour la réussite des projets TI/SI, peu de recherches ont étudié leurs rôles dans la conduite de l’alignement.
Dans ce cadre, ce papier tente d’explorer le rôle des compétences managériales des responsables des affaires dans la réalisation de l’alignement entre la stratégie des affaires et la mise en place des ERP, des progiciels qui touchent le métier des entreprises. Pour atteindre cet objectif, un modèle est développé à partir d’une revue de la littérature puis confronté au terrain à travers quatre études de cas d’entreprises tunisiennes ayant entamé le processus de mise en place des ERP.
Les résultats des entretiens soutiennent les propositions théoriques. Selon ces dernières, les compétences managériales des responsables des affaires peuvent influencer l’alignement aussi bien directement que d’une façon indirecte. En effet, les compétences managériales peuvent affecter l’alignement en agissant sur la stratégie des affaires. Aussi, ces compétences peuvent favoriser l’interaction entre les responsables des affaires et les responsables TI/SI. Cette interaction est jugée déterminante pour l’alignement.
Auteurs
Imen MZID
Lassaâd MEZGHANI
Résumé
Notre ambition, à travers cette recherche, est de spécifier comment le développement en hypogroupe permet d’atteindre les objectifs non économiques de l’entreprise familiale. Plus précisément, nous cherchons à répondre à la question suivante : quel est l’impact de la transmission sur le développement de l’entreprise familiale en hypogroupe ?
Notre recherche exploratoire, menée auprès de quatre hypogroupes familiaux, nous a permis d’expliquer le processus de développement des entreprises familiales en hypogroupes par des besoins spécifiques à la transmission de ce type d’entreprise. En effet, suite aux entretiens avec les dirigeants propriétaires des hypogroupes, nous avons pu conclure que ce type de développement peut être lié à l’augmentation du nombre des membres de la famille. Dans ce cas, la création de nouvelles unités évite la surcharge de l’entreprise qui parfois ne peut pas intégrer tous les membres de la famille. En plus, à mesure que la famille s’agrandit, l’occurrence des conflits entre successeurs est plus probable. Pour les éviter, le développement en hypogroupe permet de tisser un terrain d’indépendance pour chaque membre qui dirige une nouvelle unité. Enfin, la transmission peut être aussi source de conflits entre les deux générations qui travaillent désormais ensemble dans l’entreprise familiale. Par conséquent, le développement en hypogroupe permet de séparer les successeurs des prédécesseurs dans des unités indépendantes afin que chacun puisse réaliser ses objectifs.