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Bayad Mohamed, Simen Serge francis

Auteurs

Mohamed BAYAD1

Serge Francis SIMEN

Résumé

Malgré son intérêt stratégique pour la gestion des organisations dans un environnement de plus en plus compétitif, la question du management des connaissances reste relativement limitée et manque de supports empiriques convaincants. C'est pourquoi nous nous proposons, dans cette communication, de survoler l’ensemble des résultats des recherches portant sur les différentes approches du management des connaissances afin de positionner et de mettre en perspective les activités et les dimensions du management des connaissances qui en découlent pour les entreprises. Cette communication suggère un axe de progrès, propose de développer des initiatives selon quatre grandes orientations.
En particulier, il nous semble que la question du management des connaissances a très peu fait l’objet de travaux empiriques, les recherches se limitant à l'étude des transferts de technologies. En effet, l’objet de notre étude implique un niveau d’analyse original au vu des différents travaux portant sur le sujet et réalisés dans des pays développés.
De fait, toute la dimension cognitive de cette dynamique reste à explorer, en interrogeant le processus organisationnel mis à l’oeuvre lors de l’introduction d’un système de capitalisation des connaissances.
De plus en plus d’études organisationnelles appréhendent l’entreprise comme un corps de connaissances. Ainsi, lors des tentatives de mise en place de système de Management des connaissances, il a été constaté qu’il existe souvent un conflit entre l’approche « ressources humaines » et l’approche « technique ou informatique ». Autrement dit, entre une approche qui met l’accent sur la personnalisation des connaissances et une autre qui s’intéresse à la codification de celles-ci.

Bayad Mohamed, Schmitt Christophe

Auteurs

Christophe SCHMITT

Mohamed BAYAD

Résumé

Dans un contexte qui se caractérise par sa complexité, la valeur des produits et des services provient-elle, comme l'ont souvent suggéré les auteurs dans le domaine, du client ou au contraire de l'entreprise ? Ne serait-elle pas plutôt issue d'une confrontation entre ces deux approches ? A l'heure où les entreprises doivent relever le défi de la valeur pour assurer leur pérennité, il a nous semblé pertinent de nous pencher sur cette notion afin d'interroger les approches conceptuelles retenues traditionnellement sur ce thème. Les nombreux sens de la notion de valeur laissent envisager une pluralité de regards. Bien que cette pluralité de regards soit une richesse, les différentes approches de la valeur souffrent sur certains points de l'absence d'un cadre fédérateur rendant difficile le rapprochement entre ces différents sens.
Dans une perspective scientifique, un de l'objectif de notre contribution est d'éclairer, par rapport aux paradigmes et aux hypothèses sous-jacentes, les différentes approches de la notion de valeur. De façon synthétique, la grande majorité des auteurs qui se sont exprimés sur le domaine ont recours à deux modèles de la valeur : le premier envoie à des approches endogènes de la valeur et le second à des approches exogènes. A partir des limites de ces différentes approches, nous envisageons la valeur à partir d'un cadre dialectique. L'utilisation de la dialectique pour aborder la valeur, nécessite d'introduire une notion au carrefour des aspects stratégiques et opérationnels et souvent négligées en gestion : la notion de conception.
La contribution se termine par la proposition d'un modèle prenant en compte les aspects dialectiques de la valeur et par la mise en évidence des défis liés à cette approche.